Dikembe Mutombo joue les acteurs dans le dernier film d’Eddie Murphy

 

Retraité des parquets depuis 2009, Dikembe Mutombo n’en reste pas moins très actif, avec une apparition dans Un Prince à New York 2.

 

joueur mythique des années 1990 et du début des années 2000, élu notamment meilleur défenseur de l’année à quatre reprises, Dikembe Mutombo coule des jours heureux depuis sa retraite des parquets en 2009. Mais ça ne veut pas dire pour autant qu’il se la coule douce…

« C’était incroyable et je remercie Eddie Murphy » 

Au contraire, outre ses multiples actions caritatives en Afrique, Mutombo est encore très actif à 54 ans. Récemment, il a même fait une apparition dans le dernier film d’Eddie Murphy, le deuxième volet d’un Prince à New York.

« Le premier film était le meilleur. C’était une toute nouvelle histoire à propos d’un immigré qui arrive en Amérique. J’ai entendu dire qu’il y allait avoir une suite et ils cherchaient quelqu’un qui vient d’Afrique pour jouer un rôle. Je connais pratiquement tout le monde dans le film, et j’ai eu la chance d’en faire partie », sourit Mutombo pour Sports Illustrated. « C’était incroyable et je remercie Eddie Murphy et toute l’équipe de production. Je me sens très chanceux d’avoir fait partie de cette aventure. Je reçois des coups de fil de mes amis un peu partout, même en Afrique où ils regardent le film en français, pour me féliciter. »

Ce n’est cependant pas la première expérience de Mutombo face caméra. Comme Chris Paul qui fait les beaux jours d’une compagnie d’assurance, le pivot congolais a lui aussi un contrat avec une autre assurance rivale où on le voit notamment remuer du doigt qui dit non, sa signature !

« C’est fou, hein ? Beaucoup de gens ne savent pas combien de tirs j’ai contrés dans ma carrière mais par contre, ils connaissent la pub Geico. Partout où je vais maintenant, j’entends « Non, non, non ! » [comme dans la pub]. Et moi, je dis, non, mon nom est Mutombo [rires] ! Je n’aurais jamais pensé que ce que je faisais sur les terrains de basket allait devenir ma signature dans la vie. Pour moi, c’était juste amusant de le faire, même si j’ai été souvent mis à l’amende pour ça ! Les gens l’oublient mais j’ai perdu beaucoup d’argent à cause de ce geste du doigt, j’ai pris tellement de fautes techniques. J’ai aussi eu beaucoup de discussions avec le commissionnaire mais ça marché pour le mieux en fin de compte. »



 

« Je suis si fier de mon garçon »

Ayant pour le coup remboursé ses nombreuses amendes grâce à ses revenus publicitaires, Mutombo a également réitéré son attachement à John Thompson, le regretté légendaire entraîneur de Georgetown, qui l’a formé avant sa carrière NBA.

« Coach Thompson a joué un rôle tellement important dans ma vie. C’est très triste qu’il ne soit plus avec nous, mais sa présence continue à se ressentir. Il a tellement partagé avec nous : son amour et sa passion pour le jeu mais aussi comment être respectueux et bienveillant. Il n’était qu’amour et beauté. Il aimait les gens autour de lui. Il nous a appris à gagner le respect des autres par le travail. Il était une figure paternelle pour nombre d’entre nous. C’était un grand professeur, un grand coach et un grand mentor. Il avait toujours le bon conseil. Ces coups de fil avec lui me manquent… »

A propos de Georgetown, la descendance de Mutombo est pour le coup assuré car un de ses fistons, Ryan, va suivre ses pas dans la fac des Hoyas.

« Je suis si fier de mon garçon. Je veux évidemment sa réussite et je serai là pour l’encourager alors qu’il finit sa carrière au lycée et passe au niveau universitaire. Je suis très fier de lui. »

 

 

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